1963

Mon ancrage

Je suis né le 27 aout 1963. Je suis le cadet d’une famille de 5 enfants. J’ai 2 frères et 2 sœurs. Mon père a quitté sa lumineuse Sicile natale en 1956 pour venir travailler dans les mines de la région du Centre. Il avait 24 ans. Ma mère l’a rejoint 6 mois plus tard avec mon frère Franco et ma sœur Maria qui avait 6 mois. Mes parents ne parlaient pas le français. Quel courage ! Et quel exemple pour moi ! 

J’ai aussi le grand bonheur d’avoir 2 enfants magnifiques, Céline et Stéphane. Ils sont à l’origine de ma plus grande joie. 

Et, last but not least, Patricia, la femme de ma vie, depuis plus de 30 ans. Un vrai couple, solide, constant, composé de deux personnalités fortes.

La famille est pour moi, l’ancrage de la vie.

Salvatore Curaba - Family

1981

Autonome et responsable

Je n’ai jamais dû beaucoup travailler pendant mes études. En primaire, j’avais l’impression que tout était très facile. En secondaires, j’ai choisi l'orientation latin-math un peu par hasard. À la fin de mes humanités, j’ai opté pour un graduat en informatique parce que j’étais fort en math et que je ne savais pas vers quoi me diriger. La seule chose que je savais avec certitude, c’était que je voulais des études pas trop longues et pas trop studieuses. Je voulais pouvoir travailler rapidement. Je ne comprenais pas la nécessité d’étudier durant 5 longues années à l’université alors qu’on pouvait obtenir un diplôme après 2 ans.

Mes parents ne sont jamais intervenus dans mes choix. Pas une seule fois.

Je ne pense même pas qu’ils aient jeté un œil sur mes bulletins. J’étais autonome et responsable. Mais je savais qu’ils m’aimaient très fort.

Salvatore Curaba - Education

1983

La RAAL & le Sporting de Charleroi

J’ai commencé à jouer au foot à l’âge de 8 ans à la RAAL (La Louvière). En réalité, je jouais au foot partout et tout le temps. À 19 ans, j’ai commencé à jouer en équipe 1 à la RAAL qui était en Division 2 nationale. À ce moment, j’étais en dernière année de mon graduat en informatique. Je suis parvenu à gérer ces 2 activités sans trop de difficultés. J’avais simplement 2 objectifs et je me suis organisé en conséquence.

À la fin de cette première saison de foot, le Sporting de Charleroi s’est intéressé à moi. Dans le même temps, J’ai signé mon premier contrat de joueur et j’ai décroché mon premier emploi dans une société de services informatique également basée à Charleroi. Je venais juste d’avoir 20 ans.

Salvatore Curaba - Football

1987

Football et Informatique

Après 5 ans chez SBAI, société informatique spécialisée dans les logiciels pour hôpitaux, je suis passé de la fonction de programmeur à celle de chef de projet.

En parallèle, j'étais joueur pour le Sporting de Charleroi. Après 2 ans en Division 2, en 1985, nous sommés montés en Division 1 lors d’un tour final mémorable. Pendant 2 ans, j’ai joué en Division 1 sous le statut d’amateur ;  c’est-à-dire que je travaillais la journée et que je m’entraînais le soir. La dernière année, comme semi-pro, j’ai dû  jongler avec le travail et le foot en journée. À la fin de cette saison, la direction du club m’a demandé de devenir pro.

Après avoir joué quelque 70 matchs en Divison 1, j’ai refusé.

Salvatore Curaba - IT and Football

1991

Commercial

À 25 ans, j’ai décidé non seulement d'arrêter à ma carrière de footballeur Pro, mais également de mettre fin à ma carrière d’informaticien pour devenir commercial chez IBS (aujourd'hui Iptor), société internationale en IT. 

Je quitte alors Charleroi pour Bruxelles.

Je suis sorti totalement de ma zone de confort et j’ai redémarré au bas de l’échelle.

J’ai occupé cette fonction pendant 5 ans. Parallèlement, j’ai joué 2 ans en Division 3 à la RAAL et 1 an pour le Stade Leuven en Division 2 pour apprendre le néerlandais.

À 28 ans, j’ai arrêté de jouer au foot et j’ai entrepris des études d’entraineur.

Cette année-là, j’ai également épousé Patricia.

Salvatore Curaba - Wedding

1993

Sales manager

À 30 ans, après 5 excellentes années en tant que commercial, j’ai reçu l’opportunité de devenir Sales Manager. J’ai terminé également mes études d’entraineur.

De nouveau, un choix déterminant : entamer une carrière d’entraineur et rester commercial ou accepter le poste de Sales Manager.

J’ai opté pour le poste de Sales Manager et me suis éloigné totalement du football. J’ignorais à ce moment que cet éloignement durerait si longtemps (20 ans).

Les 5 années qui ont suivi, j’ai participé très activement et avec beaucoup de succès au développement de IBS à Bruxelles et en Wallonie.

1993, c'est également l'année de naissance de Céline, notre fille. Stéphane, son petit frère, nait en 1995.

Salvatore Curaba - Sales Manager

1999

La création de EASI

À 35 ans, après une grande année chez IBS qui a vu son personnel passer de 60 à 100 collaborateurs, j’ai été pressenti pour devenir directeur général de l’implantation de Bruxelles, mais je n’étais pas tout à fait satisfait, pas tout à fait épanoui. J’aspirais à plus de liberté, plus d’autonomie. De plus, après 10 années de bons et loyaux services sans jamais compter mes efforts, je voulais devenir actionnaire.

Comme aucune solution n’était envisageable, en mars 1999, avec Christian Castelain, nous étions chez le notaire pour fonder EASI. On m’a traité de fou de quitter une fonction effective de directeur, de renoncer à la promesse de devenir directeur général pour une idée hasardeuse. On m’a traité de fou d’emprunter autant d’argent. On m’a traité de fou de mettre ma villa en garantie. On m’a traité de fou de sortir de ma zone de confort et de repartir de nouveau depuis le bas de l’échelle. Mais j’étais confiant tout en ayant très peur. Et même si mes enfants avaient respectivement cinq et trois ans, et que cette situation aurait pu me faire hésiter, je suis allé de l’avant sans me retourner.

 

EASI est aujourd’hui une des meilleures sociétés de Belgique

Nous sommes plus de 300 collaborateurs après 21 ans.

Notre chiffre d'affaires est de plus de 45M.

Notre croissance en 2020 est de 16 %.

Mais, bien plus précieux à mes yeux que ces chiffres, nous sommes une société avec des collaborateurs très engagés et très loyaux.

Nous avons les employés les plus heureux de Belgique depuis 6 ans. Nous sommes une société participative dont 105 employés sont actionnaires.

 

Un nouveau modèle

Le plus important chez EASI, ce sont les collaborateurs.

Malgré cela, les intérêts d'EASI priment toujours sur les intérêts individuels.

Grâce à ce modèle, nous sommes très performants.

Le comité de direction est principalement constitué de collaborateurs qui ont commencé leur carrière professionnelle chez EASI.

Les piliers du succès de EASI sont : Valeurs humaines, Organisation, Efforts, Partage et Bonheur.

Nos valeurs humaines sont : Respect, Égalité, Positivisme, Professionnalisme, Loyauté

Nos ingrédients du bonheur sont : Reconnaissance, Liberté, Transparence, Mission, Amour.

 

Un vrai leader ne forme pas des suiveurs

Fin 2016, alors qu'EASI rencontrait un succès de plus en plus confirmé et que je commençais à gagner en renommée, j’aurais pu profiter de ce statut acquis grâce à de nombreux efforts, mais une certaine routine et un sentiment de lassitude se sont installés en moi.

À côté de cela, je ressentais l’envie de partager ma position, le besoin de donner encore plus d’autonomie à mes directeurs. Je ne voulais pas qu’ils ressentent ce dont j’ai souffert à 35 ans.

Un vrai leader forme des leaders et il doit avoir le courage de faire un pas de côté et de se laisser dépasser. Je n’aime pas les gens qui s’accrochent au pouvoir.

J’ai quitté le comité de direction. C’était une décision difficile à prendre, mais je suis très fier de l’avoir prise, même si elle a provoqué en moi un petit coup de blues et que j’ignorais, à ce moment-là, ce que j’allais faire de ce temps libéré.

 

Notre société

Je reste actif chez  EASI et je savoure chaque moment. C’est une sensation très agréable de savoir que vous avez autour de vous des collaborateurs formidables qui développent chaque jour EASI. C’est agréable de savoir que le meilleur est encore à venir. C’est agréable de pouvoir dire qu'EASI n’est plus ma société, mais notre société, à mes collaborateurs et moi. Et, cerise sur le gâteau, c’est agréable de savoir que ces collaborateurs sont heureux.

Plus d'info

2017

Un club de foot participatif

Début 2017, je décide de lancer la RAAL. Mon challenge est de transposer le modèle EASI dans le monde du football qui est malade et de construire un des meilleurs clubs de Belgique.

Un club de foot avec les mêmes piliers du succès qu'EASI, avec des collaborateurs qui portent les mêmes valeurs humaines et avec les mêmes ingrédients du bonheur.

Un club de foot participatif car un club de foot ne peut plus appartenir à un seul homme.

Évidemment, cela peut prêter à sourire, comme EASI à ses débuts. Une fois de plus, je repars au bas de l’échelle. L’histoire se répète. Je prends des risques et je sors de ma zone de confort.

Tout est à faire. Je ne veux pas être un président « honorifique ». Je veux jouer un rôle actif, mettre les mains dans le cambouis et participer pleinement aux efforts du club pour grandir.

J’ajoute que l’idée de construire un projet collectif (de nombreuses personnes m’accompagnent) me donne une grande satisfaction. Ce projet aura des retombées extrêmement positives sur ma ville natale : La Louvière, qui souffre d’une si mauvaise réputation. J’ai beaucoup reçu dans ma vie et je ressens de plus en plus le besoin de donner, de partager.

Plus d'info: www.raal.be

Salvatore Curaba - RAAL

2018

La brasserie des loups

Fin 2018, nous avons ouvert la Brasserie Restaurant "Le Drapeau Blanc" dans le centre de La Louvière.

Ce projet s'inscrit dans la volonté de prendre part à la dynamisation et au renouveau de la ville et de la région du Centre, Le Drapeau Blanc est étroitement lié à la RAAL, le club de football de la ville de La Louvière. Le Drapeau Blanc, la RAAL et EASI partagent les mêmes valeurs : respect, égalité, positivisme et professionnalisme. 

À la Brasserie-Restaurant, la transparence est de mise. Le nouveau concept a permis d’offrir un contrat temps-plein et 100 % déclaré à des professionnels du secteur de l'Horeca. 

Le Drapeau Blanc s’engage sur trois objectifs : le local, le bio et l'anti-gaspillage. 

Voir le site web

 

Salvatore Curaba - Drapeau blanc

2018

Conférences et livre

Fin 2015, on m’a demandé de donner une conférence pour présenter les clés du succès d'EASI. Parler à un groupe restreint de personnes que je connaissais était dans mes cordes. Parler à des groupes plus importants, à des personnes que je ne connaissais pas était tout à fait nouveau pour moi.

J’ai accepté le challenge et à ce jour, j’ai donné une trentaine de conférences.

Après chacune d’elles, j’ai ressenti une telle énergie positive se dégager des personnes qui m’avaient écouté que j’ai éprouvé l’envie de partager cela avec plus de personnes.

Après une longue réflexion sur le sujet, j’ai finalement accepté l’idée qu’écrire un livre n’avait rien d’un geste orgueilleux.

Ce livre est sorti en octobre 2018, quelques mois avant les 20 ans d'EASI.

Commander mon livre

Salvatore Curaba - Speaker

2019

Une année charnière

L'humain récompensé

EASI fête désormais son vingtième anniversaire et est la seule entreprise à avoir gagné ces trois prix la même année : Entreprise de l’Année, HR Pioneer Award et Meilleur employeur/Best Workplace. L’être humain a besoin de projets, d’être reconnu dans son travail et de faire des choses qui ont du sens. C’est ce sentiment de plénitude à l’ouvrage qu’on veut développer chez nos collaborateurs. EASI n’est pas ma société. C’est notre société.

L'avenir d'EASI

Le moment est emblématique, puisque je viens de passer le relais à Jean-François Herremans et Thomas Van Eeckhout, choisissant ainsi deux CEO qui ont fait leurs débuts dans la société pour me succéder. Ce prix a donc une saveur particulière...il reconnaît l’ensemble du travail accompli et marque en même temps la fin d’un chapitre pour moi, en tant que CEO d'EASI. Être Entreprise de l’Année c’est vraiment le titre de la performance, celui qui récompense les entreprises qui ont eu une forte croissance ces dernières années et qui ont la capacité de grandir encore dans les années à venir. Grandir certes, mais en préservant nos valeurs fortes ! Sous l’impulsion de Jean-François et de Thomas, EASI prépare une vague de croissance avec, en prévision, des acquisitions à l’international. Notre ambition de croissance est grande : en 2025, nous serons 500 employés. Ce prix va certainement nous aider à renforcer notre notoriété et faciliter notre démarche de recrutement en Belgique comme à l’étranger. C’est aussi un gage de confiance, pour nos clients et nos collaborateurs.

Je me donne encore un dernier objectif : être considéré comme modèle pour les autres entreprises. Car même si je passe le flambeau, je reste en effet  le premier ambassadeur d'EASI et de son modèle.